Reconnaissance de territoire

Je vis et travaille à Thunder Bay, Ontario, sur les terres traditionnelles des Anichinabés et les Métis, et de la Première nation de Fort William, signataire du Traité Robinson-Supérieur de 1850.

En tant qu’habitante d’une terre visée par un traité depuis 2015, je cherche continuellement à mieux comprendre les contributions passées et présentes des Premières nations, des Inuits et des Métis, envers notre patrimoine social, culturel, spirituel et économique. 

Les peuples autochtones ont été invisibilisés et le sont toujours, au Canada et dans d’autres pays, y compris ma terre natale, malgré son implication dans la colonisation de terres autochtones. Cette histoire dissimulée a engendré des privilèges dont je bénéficie, y compris ma capacité à rejoindre et démarrer des conversations dans les deux langues officielles du Canada.

Mon travail est ancré dans mon intérêt pour les langues en tant que connecteurs de cultures et de peuples. Cela peut se traduire par une prise de parole, ou par la promotion d’un environnement inclusif pour que d’autres prennent la parole; le plus souvent, cela signifie faire un pas en arrière, garder le silence, et rester à l’écoute. À tout moment, dans un cadre personnel ou professionnel, il est important de savoir identifier dans laquelle de ces situations nous nous trouvons.

Je m’engage à continuer à renforcer des relations amicales, à participer à des événements, et à chercher des ressources au sujet des nombreux peuples autochtones du Canada et de leur histoire, avant et depuis l’arrivée des Européens sur l’Île de la Tortue. Une partie des ressources et revenus de One of the Reids générés par nos services de Langue et communication, sera consacrée à ces activités.

Je remercie chaleureusement Karen Bird pour avoir partagé ses connaissances et des informations lors du webinaire « Land Acknowledgements: More Than Just Ticking a Box », organisé par la Chambre de Commerce de l’Ontario en juin 2024; ainsi que Sandi Boucher de Mishkwe Enterprises, pour le partage d’informations précieuses avec les personnes non-autochtones, et pour son appui lors du développement de cette reconnaissance de territoire.